RECOS machines 20 ans de savoir-faire

Tôlerie Magazine Extrait de Tôlerie Magazine, daté de Mai 2006

Les 31 mars et 1er avril derniers, la société Recos machines installée à Schweighouse-sur-Moder dans le Bas Rhin, a célébré avec ses partenaires et quelques-uns de ses clients, le vingtième anniversaire de son activité de remise à niveau de machines d’occasion Trumpf. Cet événement est l’occasion pour nous de préciser l’offre de Recos machines.

Répondre à un besoin de sérieux

« Il y a 20 ans, c’est à la demande de Berthold Leibinger qui n’était pas encore président de Trumpf Gmbh que nous avons fondé Trumpf Recos, à l’époque filiale de Trumpf », explique Henri Stark premier directeur de l’entreprise aujourd’hui en retraite, mais qui ne pouvait faire moins que d’être présent pour l’événement. C’est d’ailleurs avec une joie affichée qu’il a rappelé quelques anecdotes qui ont ponctué la vie de l’entreprise, tout en rappelant l’objectif premier de la création : « à cette époque, poursuit-il, les machines Trumpf étaient déjà réputées, mais le négoce de machines d’occasion ternissait l’image de marque du constructeur du fait du manque de compétences de certains acteurs. Ainsi, des acheteurs pouvaient voir arriver en leurs ateliers une machine ne fonctionnant plus, du fait d’un mauvais démontage, d’un problème de transport ou tout autre avatar du même ordre. La vocation de Trumpf Recos était de remédier à cette situation grâce à un partenariat renforcé avec le constructeur ». Le chemin parcouru au cours de deux décennies d’activité est incontestablement une preuve de réussite. En outre, les données présentées par Claude Weiss, actuel dirigeant de l’entreprise au cours de son allocution ne peuvent que renforcer ce sentiment. En effet, au-delà des traditionnels remerciements de circonstance, il a présenté un bilan de l’activité et déclaré : « aujourd’hui Recos machines remet à niveau autour de 45 machines par an toutes technologies confondues et affiche 625 équipements remis à neuf depuis sa création ». Pour finir avec ce rapide historique il faut préciser qu’en 1994, la société Trumpf Recos a été revendue au groupe Broziat qui possède un réseau mondial pour la vente de machines d’occasion Trumpf et pas moins de 5 filiales en Europe. C’est à ce moment que Trumpf Recos a changé de raison sociale pour devenir Recos machines. Il est à noter que le changement de statut de Recos machines n’a en rien changé la qualité du partenariat qu’il entretient avec Trumpf.

La préparation à une seconde vie

Les locaux dont dispose Recos machines depuis janvier 2002 pour réaliser les opérations de remise en état des machines qu’il acquière, sont constitués de 1650 m² de bâtiments couverts, qui lui permettent également de procéder au stockage des équipements révisés. Sur un effectif total de 20 personnes, 13 collaborateurs sont des techniciens spécialisés et formés par Trumpf à la maintenance de ses équipements. « Notre activité demande la connaissance des évolutions technologiques apportées par le constructeur, explique Clause Weiss, car les matériels que nous rachetons ont entre 2 et 10 ans de mise en service. Bien sûr, les équipements de nouvelle génération ayant encore peu travaillé au regard de leur capacité, ne demandent de notre part que des interventions de maintenance courante et une remise à neuf de la peinture. Par contre, les machines plus anciennes font l’objet d’un démontage complet ». Au cours de la dépose, chaque élément de la machine fait l’objet d’une analyse de son état. En fonction de celui-ci, la décision est prise concernant sa remise en état ou son remplacement. « En ce qui concerne les opérations de mécanique courante, elles sont réalisées sur place par nos techniciens, précise Claude Weiss. En revanche, lorsque nous constatons qu’un tête de poinçonnage présente du jeu, nous précédons à sa dépose, puis nous l’envoyons chez Trumpf qui se charge de sa remise en état. Cette procédure est d’ailleurs valable aussi bien pour les têtes mécaniques des machines de type 180 R que pour les têtes hydrauliques sur la récente TC 5000 R. Au sujet des machines de découpe laser notre approche n’est pas très différente. En effet, nous procédons systématiquement au démontage de la source que nous envoyons là encore chez le constructeur à Ditzingen. Au-delà de l’usure même des pièces de la source, il s’agit de pouvoir proposer à nos clients une machine au goût du jour et à ce titre dotée des dernières évolutions que la technologie a connues au cours des années correspondant à sa première période d’utilisation ». À titre d’information, le cycle de remise en état d’une poinçonneuse-grignoteuse oscille entre 2 et 4 semaines alors que la révision d’une table de découpe laser demande pour sa part de 8 à 10 semaines suivant les équipements périphériques qu’elle comporte.

Une prestation garantie et suivie

Au-delà du sérieux de la démarche de remise à niveau des équipements proposés par Recos machines, c’est une prestation globale qui est proposés au client. « Bien que fonction du marché de l’occasion, raconte Claude Weiss, notre offre porte sur une large gamme de machines de découpe laser,de poinçonneuses-grignoteuse, de machines combinées et de presses-plieuses. Il y a lieu d’ajouter à cette liste les périphériques de chargement et de déchargement proposés par Trumpf. Dans tous les cas, nous assurons l’ensemble des opérations depuis l’enlèvement chez le vendeur jusqu’à la mise en œuvre chez le nouveau propriétaire de la machine. Notre va même au-delà de la mise en route et concerne également la formation des utilisateurs. Nous sommes en effet agréés par Trumpf pour ce type de prestation. Dans le même esprit, nous assurons le service après-vente des équipements que nous commercialisons. Il faut préciser que nos prestations sont assorties d’une garantie allant de 3 à 6 mois selon les équipements. Ainsi, c’est à chaque fois une machine prête à assumer une nouvelle carrière que nous proposons à nos clients pour un prix qui se situe entre 40 et 60 % de ce que représente l’investissement d’un matériel neuf de même modèle ».

© Tôlerie Magazine, photo et article, Mai 2006